AU FIL DES MOTS à Chavagnes-en-Paillers

AU FIL DES MOTS à Chavagnes-en-Paillers

Janvier 2022

Jeudi 13 janvier 2022

 

 

Douce France

 

J'espère que personne ne me chantera pouilles d'évoquer ici ces dix-huit derniers mois pénibles que nous avons dû vivre. Il est vrai que nous avons connu une période extrêmement étrange où les bécots et la poignée de main étaient interdits, où les voyages se limitaient à un rayon de mille mètres autour de chez soi. Pour ma part, ce sont malgré tout quelque soixante-dix kilomètres que j'ai parcouru ainsi en trottinant dans les sentes alentour. Impossible également de rendre visite à son pote âgé, pour peu qu'il habitât au-delà du fatidique rayon ; encore moins de faire un raout à Marseille. Je comprends que beaucoup aient eu envie d'évasion ; mais rêver des grands espaces californiens ou de la Grande Muraille, que nenni, trop risqué ! Heureusement, il nous restait l'Hexagone.

C'est ainsi que des Pyrénées à la Champagne-Ardenne, de la Côte d'Azur à la Franche-Comté, nous nous sommes tous plu à redécouvrir les charmes d'un pays qui, sans conteste, est des plus beaux et des plus diversifiés. Sans regarder aux incidences pécuniaires, d'aucuns en ont profité pour revivre l'Histoire sur les traces de Philippe Auguste ou de Louis-Philippe, visitant les châteaux forts et leurs mâchicoulis ou les demeures du XIXe siècle aux murs de pierre de taille et aux salons habillés de pourpre chamarrée. D'autres, pèlerins ou simples chemineaux, adeptes de la randonnée mais privés des chemins de Saint-Jacques, se sont rabattus sur ceux de Saint-Guilhem-le-Désert. D'autres encore, éperdument amoureux de la nature, ont sillonné les forêts des Cévennes, de Chambord ou du Pays basque, accompagnés par les braiments de l'âne, les bramements du cerf ou le galot des pottoks(pottocks).

Jean-Luc Brianceau

Championnat de Vendée d'orthographe 2021

pour peu qu'il habitât : après « pour peu que » le subjonctif est obligatoire. Ici, la forme littéraire est employée. La forme courante aurait été « pour peu qu'il habite ».

 

 

L'orage à tout casser c c c...

Pourquoi le mot « second » se prononce-t-il « segond » ? Jusqu'au XVIIIe siècle, le mot s'écrivait aussi bien avec un c qu'avec un g. Au moment de l'unification de l'orthographe, les lexicographes ont privilégié l'écriture en accord avec l'étymologie c'est-à-dire « second », le terme venant du latin « secundus » signifiant « qui suit ». D'aucuns pensent qu'utiliser le g dans la prononciation évite toute ambiguïté (ambigüité) dans le sens donné au mot prononcé avec le c.

 

 

 

 

 



25/04/2022
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